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Nouvelles « CSA » Numéro 90 — Édition Printemps 2014
Sale temps! Assis sur mon balcon à Englewood, surplombant l’océan et observant sa puissance phénoménale pendant une tempête d’avril, j’ai du mal à réaliser la chance que j’ai d’être assis ici. La chance que nous avons tous de vivre les vies qui nous ont été offertes. L’hiver a été difficile, tant au Canada qu’aux États-Unis, avec des températures qui ont beaucoup varié, tant vers le chaud que vers le froid… mais c’est presque terminé, maintenant.
Bien sûr, il faut que je rentre chez moi. Certains « snowbirds » sont déjà repartis. Certains se dépêchent de rentrer à la fin du mois d’avril pour produire leur déclaration de revenus, et quelques-uns restent jusqu’à la fête des Mères pour profiter plus longtemps de leurs nombreux amis américains.
La quantité de choses à faire avant de partir ne cessera jamais de m’étonner. Nous avons été occupés tout le temps où nous avons été ici (pour ma part, j’ai tout de même lu deux livres, ce qui représente près de dix heures au total) et on s’attend à ce que tout soit fait. Mais ce n’est pas le cas. Installer les moustiquaires, réparer le tuyau qui fuit, nettoyer les dégâts attribuables à l’orage (pas très nombreux), planter ces quelques dernières fleurs, ranger le garage pour pouvoir stationner la voiture à sa place et metre mon petit voilier de 3,6 mètres à l’abri. À l’intérieur, il y a de la nourriture à distribuer aux voisins et des choix à faire quant à ce que l’on emporte et ce qui reste ici. Et puis, il faut préparer les bagages. Nous prenons l’avion. Nous sommes donc limités en poids à l’aéroport, et nous avons nos deux chiens, qui, avec les cages, dépassent légèrement la limite de poids autorisée. Nous sommes impatients de découvrir ce qui peut nous tomber dessus. En 20 ans, nous avons eu un seul problème, mais il est impossible de l’oublier. Alors nous nous inquiétons sûrement trop.
En réalité, nous déménageons (il s’agit de l’un des événements les plus stressants sur la plupart des échelles de stress), et je crois que depuis le temps que nous faisons cela, nous sommes insensibles à une telle absurdité. Que je suis bête de penser cela. Ce n’est qu’un autre type de tempête, et il faut l’apprécier. Nous rentrons chez nous! Sains et saufs! Nous allons profiter d’un autre superbe été canadien. Profitez-en au maximum!
Cordialement,
J. Ross Quigley
Rédacteur en chef