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Nouvelles « CSA » Numéro 122 — Édition Printemps 2022
Quand nous étions confinés à nos domiciles, ici au Canada comme aux États-Unis, nous sommes tous devenus plus conscients de notre environnement, de notre entourage. Nous n’avions vraiment pas grand-chose d’autre à faire. Pas que nous en étions inconscients avant tout ce délire, mais nous avions désormais tellement de temps à notre disposition
pour contempler notre domicile et notre cour et avons donc pris conscience
de ce qui nous entourait.
Le nombre d’oiseaux voletant tout autour et même vivant dans nos arbres ous a fascinés. Bien sûr, il y a toujours eu des oiseaux, mais nous n’avions jamais eu le temps de les observer, d’apprendre à les reconnaître. Au bout d’un moment, nous avons eu la piqûre. La découverte de chaque nouvelle espèce d’oiseaux était un « événement ». Les oisillons faisant soudain leur apparition étaient fragiles et nous avons observé comment ils apprenaient à voler et à survivre dans ce monde étrange. Quel plaisir!
Je crois que nous pouvons maintenant affirmer que nous sommes des ornitho-
logues amateurs. C’est d’ailleurs un des passe-temps préférés aux États-Unis, où on estime que quelque 60 millions de personnes s’y adonnent (désormais 60 millions et deux). Seule la pêche est aussi populaire. Il existe des visites organisées dans les régions ornithologiques de chaque province et État; la plupart sont abordables et beaucoup sont gratuites. C’est un excellent moyen de rencontrer des gens bien qui aiment prendre le grand air et avoir de la compagnie. Dans ce numéro, Barb et Ron Kroll nous présentent plusieurs des meilleurs endroits pour observer les oiseaux, et je les recommanderais tous.
Notre observation la plus intéressante a eu lieu quand une buse à queue rousse a plongé sur notre mangeoire tout juste à côté de notre fenêtre de cuisine. La mangeoire était surmontée d’une décoration représentant un cardinal en métal grandeur nature, et la buse voulait en faire son repas. Elle a lutté pendant à peu près une minute, tentant de la déloger avant d’abandonner. L’impact a été si violent que je me demandais si elle s’était blessée, mais elle est partie comme elle était venue, sans doute frustrée.
Et soit dit en passant, on dit une volée de corneilles, mais une bande de corbeaux.Allez savoir pourquoi…
Mon fils Jason m’a aussi dit qu’on parle d’une nuée d’étourneaux lorsque ces volatiles s’assemblent en très grand nombre. On apprend toujours.
J. Ross Quigley
Rédacteur en chef